Texte : Le Super-8 c'est du cinéma argentique, exactement comme la photo éponyme. On filme, on envoie son film au labo qui le retourne sur une petite bobine et là on peut projeter. Il faut faire très attention au budget. Le Super-8 est un loisir créatif absolument passionnant, mais de plus en plus coûteux. Si l'on compte l'achat du film, les frais postaux pour l'envoyer dans un labo et le prix du développement, on est vite aux alentours de 50 Euros pour une bobine de 15 mètres, laquelle dure 3 minutes et 20 secondes à la cadence de 18 images/seconde. Cela fait que les "pratiquants" réguliers du Super-8 se font rares... On trouve donc des caméras muettes et des sonores. Sur les sonores on pouvait capter le son en même temps que l'image. Je dis pouvait, car plus aucun fabriquant ne proposant de pellicule sonore, on ne trouve que du film muet. Ce qui compte aujourd'hui pour une caméra c'est qu'elle accepte une large plage de sensibilités de films, idéalement de 40 à 250 Asa, car si on sait ce qu'on trouve aujourd'hui comme film, on ne sait pas grand chose de ce qu'on trouvera dans 1 an... Je vous laisse parcourir le site et découvrir les caméras Nizo et Bauer qui sont d'excellents choix. Chez Canon, les 814 et 1014 Electronic sont de très belles machines mais un peu lourdes (et bruyantes), j'ai une 1014 et j'avoue que ses 2 kg finissent par peser. Une bonne caméra ne vaut finalement guère plus cher que 10 minutes de film.... Pour le projecteur, si on est novice en Super-8, il faut privilégier la facilité de chargement et un transport stable et respectueux du film. Un petit Bauer est un bon choix, il y a également des bons modèles chez Eumig et Chinon par exemple. Les projecteurs français Heurtier sont de très bonne qualité mais leur ergonomie est vraiment singulière...il faut être tombé dedans quand on était petit pour comprendre comment s'en servir !
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