Texte : Le P6 24B est comme le 240, indépendant de la base sonore. Le chargement est très simple tant qu'on n'essaye pas de charger un film sonore justement...... En fait, le levier rouge du dessus doit être tiré vers soi tant qu'on est en phase de chargement, une fois le film accroché sur la bobine réceptrice il suffit de le pousser. Pour la partie sonore c'est nettement plus compliqué, il faut basculer un petit levier sur le débiteur inférieur pour que le film parte vers l'avant du projecteur, capôt des têtes magnétiques levé, puis, grand retour du film par la fin du couloir de chargement, on pousse le levier comme pour du muet, puis on lance le volant d'inertie à la main (et pas trop vite) puis on baisse le capot sur les têtes....... Et tout ça pour avoir un son en retard de deux secondes sur la norme !!! Pour la part j'ai laissé le projecteur sur la base sonore autant pour lui laisser son look de locomotive à vapeur que pour obtenir une absence de vibrations qui concoure à une meilleure stabilité d'image, mais je laisse le film en passage "court" sans utiliser la tête sonore. Un conseil : le cheminement de chargement étant particulièrement long sur ce projecteur, utiliser une amorce très longue, pour ma part j'en mets au moins 1,50 m. Une fois qu'on a compris le principe, le chargement marche à tous les coups, les deux débiteurs y sont pour beaucoup, et la stabilité à la projection est remarquable, du fait de la double griffe. Par ailleurs, la "touche rouge" à l'extrémité droite du clavier qu'on enfonce une fois le film chargé permet de survolter la lampe en lui appliquant une tension de 14,4 Volts ce qui porte les 100 Watts à environ 120 Watts. Evidemment il faut une bonne lampe......
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