04/02/2019 à 12:15
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J avais emmené en fin novembre une caméra et 6 chargeurs Provia 100D.
Devant voyager léger je n avais pu prendre une caméra trop encombrante ou trop lourde.
C est donc une Canon 512 XL que j avais choisie pour ce petit tournage.
Contrairement à la 514 XL qui est une caméra de poche , la 512 ressemble à une petite 814 à laquelle Canon aurait enlevé pas mal de fonctionnalités.
Pas d obturateur variable, pas de correcteur d exposition, un zoom avec une plage inhabituelle de 9,5 - 47,5 mais très lumineux avec une ouverture maxi à ƒ1,2.
L entraînement est consistant avec un moteur alimenté par 4 piles, et c est un point crucial avec la Fuji 100D qui n est pas très bien conditionnée il faut le dire.
Le tournage a eu lieu en extérieur de jour par très beau temps jusqu au coucher de soleil inclus et quelques scènes en intérieur faiblement éclairé.
100D et caméra XL
Avec 100 Asa dans une caméra XL on a l impression de pouvoir toujours filmer ! Je n ai jamais été empêché de tourner par manque de lumière, même dans une crypte !
Inversement, en pleine lumière le diaphragme affiche des valeurs de ƒ32 voire de ƒ45 qui font réellement peur.....
Des problèmes de chargeurs...
Si les trois premiers chargeurs sont passés sans histoire, j ai rencontré des soucis avec les trois autres, enfin surtout avec deux. A deux reprises, il a fallu que je sorte le chargeur, que le secoue et le réintroduise dans la caméra.
Outre le fait que cela fait perdre un peu de film, le tournage est interrompu et le compteur repart à zéro. Résultat...on ne sait plus où l on en est, et ces chargeurs ne faisant que 12 mètres, je me suis retrouvé par deux fois à filmer dans le vide.... car Canon n a pas implémenté la fonctionnalité d arrêt automatique.
Restitution de qualité
Le grain de ce film est particulièrement fin, et sa résolution est tellement qualitative que l objectif de cette 512 XL n en tire pas réellement bien partie.
Le vilain diaphragme à pales génère des losanges dans les contre-jours, et les valeurs atteintes par ce diaphragme provoquent une diffraction franchement visible...et prévisible ! Pour le coup le film n y est pour rien, il est trop sensible c est tout.
La colorimétrie de cette Provia est parfaite et s accorde très bien avec le rendu des optiques Canon, le rendu du coucher de soleil sur la nature Avignonaise est superbe !
Et si c était à refaire ?
La seule chose que je regrette c est de ne pas avoir pu utiliser la Canon 814XL. Son optique à peine moins lumineuse ne m aurait pas pénalisé, j aurais pu désactiver la fonction XL en extérieur et obtenir des mouvements plus lisibles, l obturateur au 1/30e de seconde de la 512XL donne des images assez molles dès qu un sujet s anime ou que la caméra bouge un peu.
Cette Provia 100D m aura énervé encore une fois avec ses chargeurs mal conditionnés, le problème venant presque certainement de la coupe du film qui n est pas assez rigoureuse.
À la projection ce film donne une image lumineuse et très facile à regarder avec des couleurs saturées, une résolution très fine.
J avais déjà remarqué que ce film tolère mieux la sous-exposition que les hautes lumières, un peu comme s il faisait 125 Asa et non pas 100, et cela s était déjà vérifié avec la Nikon R10.
Là, avec une caméra XL dont le système d exposition va en butée ou presque il arrive que les ciels soient un peu cramés .
Entendons-nous les résultats ne sont pas mauvais, mais ils mettent en évidence qu au niveau de la qualité globale des films, la Canon 512XL ne joue pas dans la même cour que la 1014 AE, et loin s en faut.
Ces films 100D inversibles coûtant relativement cher, il ne faut pas chercher d économie sur la caméra, bien au contraire.
Un petit mot sur Dwayne s qui développe cette Provia avec une qualité et une constance sans failles, mais, on s en doute, compte un développement par chargeur ce qui ici augmente un peu le coût de revient puisqu avec mes 6 chargeurs j ai tourné 72 mètres....et 72$ de développement !
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