Texte : Bonjour et bienvenue ! Effectivement en étant aux USA il n'est pas raisonnable de travailler avec un partenaire Français et je pense qu'André ne m'en voudra pas de recommander un confrère Américain. En l'occurrence j'en connais un qui s'appelle Dwayne's Photo qui est dans le Kansas.... Pour en revenir à cette Eumigette 2, c'est une machine d'entrée de gamme dont il ne faudra pas attendre de miracles. L'objectif (on a quand même dépassé le stade de la "lentille" sur cette caméra) est un fix-focus, c'est - dire que sa mise au point est calée sur l'hyperfocale. En gros, par beau temps, avec un diaphragme de 11, la mise au point est correcte de 1,50 m à l'infini pour autant qu'on soit entre 10 et 12 mm de focale. A des ouverture plus grande, cette caméra va jusque 1,8, la netteté est plutôt calée sur 4 à 7 mètres, ce qui est plus près ou plus loin ne sera pas net. Elle était prévue pour fonctionner avec du 40 Asa Type A. donc du Moviechrome de chez Agfa ou du Kodachrome de chez Kodak. Aujourd'hui on ne trouve plus de films de ce type, il faut donc se rabattre sur des films "lumière du jour" ce qui veut dire qu'il faudra basculer la caméra sur la position "lampe" pour que son filtre de conversion soit escamoté. Avec du 50 Asa ça fonctionne. La molette +1 est une correction de contre jour. Elle permet de surexposer volontairement lorsqu'on a le soleil de face. Hélas pour utiliser un Ektachrome 100D, il aurait fallu une position -1 et non +1. Il faudrait déterminer plus précisément ce qui est "sale". Il n'y a que deux "lentilles" accessibles sans démontage, la lentille frontale de l'objectif et celle qui est au cul de l'oculaire. Ces deux là peuvent se nettoyer avec du papier de nettoyage pour lunettes. Dans la plupart des cas sur une caméra reflex l'impression de flou dans le viseur est liée à une perte de qualité du miroir semi-réfléchissant chargé de dévier une partie du faisceau lumineux vers l'oculaire. En effet contrairement à un appareil photo, et sauf quelques exceptions bien connues, les caméras sont dotées d'un dispositif qui "partage la lumière en deux", la plus grande partie vers le film, et une fraction vers le viseur, cette fraction passant [U]à travers [/U] le miroir. Dans la pratique l'Eumigette 2 a surtout un intérêt affectif, mais son intérêt technique est très limité. Ce n'est pas une critique, on a tous comme ça un objet hérité auquel on tient..... et moi le premier ! Bon courage !
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