DOCUMENTAIRE SUR GRAND ÉCRAN dans le cadre du cycle HISTOIRES D’EN RIRE
présente le dimanche 1er avril 2007 à 18 heures
L’HOMME DES ROUBINES 2000, 55 minutes avec LUC MOULLET et JEAN ABEILLÉ de GÉRARD COURANT
Au Cinéma des Cinéastes 7, avenue de Clichy 75017 Paris Tél : 01 53 42 40 20 www.doc-grandecran.fr
« MOULLET, c’est COURTELINE revu par BRECHT. »
Jean-Luc GODARD
« Un formidable et hilarant portrait de LUC MOULLET filmé par GÉRARD COURANT. »
Jean-François RAUGER, Le MONDE, 28 mars 2001
« Le principe sériel se retrouve jusque dans ses films de long-métrage, en particulier L’HOMME DES ROUBINES (2000), truculent portrait (encore) de LUC MOULLET, qui y passe en revue tous ses lieux de tournage dans les Alpes du Sud. C’est, à chaque fois, l’occasion d’une anecdote ou d’une sentence délirante. Ceux qui pensent que les séries (partant la télévision) n’ont rien à voir avec le cinéma changeront peut-être d’avis grâce à GÉRARD COURANT. »
Sébastien BÉNÉDICT, LES CAHIERS DU CINÉMA, n°573, novembre 2002
« L’HOMMES DES ROUBINES est un portrait in situ, filmé dans les Alpes du Sud, ce Finistère noir où MOULLET tourne, réside et dont il s’inspire. Goguenard et assez fier des facéties acrobatiques qui ont rythmé plusieurs tournages au beau milieu d’un environnement indompté, ce vélocipédiste confirmé soutient que : « le vélo, c’est la culture. La voiture, c’est la barbarie ». On ne saurait lui donner tort.
(JULIEN WELTER, ARTE, octobre 2006)
Pour prendre toute la mesure de la part déroutante et totalement farfelue du personnage de LUC MOULLET, qui, comme tout bon cinéaste, fait totalement corps avec ses films, un conseil : commencer la vision de ce coffret par L’HOMME DES ROUBINES. Un documentaire qui a dû coûter 40 euros tout au plus, dans lequel LUC MOULLET nous traîne sur différents lieux qui ont compté dans sa vie (personnelle et professionnelle, tout se mélange). Avec sa diction si particulière qui pourrait s’apparenter à celle d’un speaker des actualités Gaumont des années 30, affublé d’un bec de lièvre, MOULLET nous livre sans avoir l’air d’y toucher les clés pour comprendre son cinéma.
(JULIEN PICHENÉ, site Kinok, 2006)
Bref, pourquoi s’imposer le système métrique quand le pouce ou le pied, le coup de pédale ou le bout de ficelle suffisent à mesurer les distances abyssales. Ou alors se servir de ce système, comme pour L’HOMME DES ROUBINES (2000) que réalise avec intelligence GÉRARD COURANT, en expansion de ses CINÉMATONS, dans le pays natal de MOULLET, donc le cadre naturel des Alpes du Sud qui a vu son enfance et dans lequel il aime se ressourcer et surtout tourner ses films. À ce portrait autobiographique, il fallait une montée dramatique. Elle se fera en ascension. Les souvenirs de chacun des lieux évoqués reviennent en ordre gradué, altitude par altitude. Il y aura ceux des 400 mètres puis des 500, pour terminer par le plus haut, vers les 1800 mètres. Ça vaut bien des constructions scénaristiques alambiquées et savantes. Et, en plus, c’est simple et hilarant, et finalement sérieux.
(JEAN DOUCHET, LES CAHIERS DU CINÉMA, n°618, novembre 2006)
Dans la même séance seront présentés À PROPOS DE NICE de JEAN VIGO et UN SANGLANT SYMBOLE de GÉRARD COURANT
La séance sera suivie d’un débat avec GÉRARD COURANT, CYRIL NEYRAT, rédacteur aux CAHIERS DU CINÉMA et coordinateur de la rédaction de la revue VERTIGO et LAURENCE CONAN
L’HOMME DES ROUBINES est distribué par LES AMIS DE CINÉMATON 37, boulevard Rouget de Lisle 93100 Montreuil Tél 01 48 59 76 92 Courriel : gerard.courant@club-internet.fr
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